Organisation de la radio clandestine
Depuis 1941 , l'Etat Major souhaite développé un réseau avec les français restés sur le continent. Malgrè cette volonté d’établir des communications clandestines quotidiennes et fiables, la majorité des résistants français ne possédaient pas la formation mais surtout le matériel nécessaire pour effectuer une liaison avec l’Angleterre. L’Etat devait donc trouver une solution afin d’approvisionner et former ces futurs opérateurs.




Militaires de la Royal Air Force preparant le parachutage de matèriel
Parachutage des containers
Containers au sol contenant encore sa marchandise
André Dewavrin: Colonel Passy

De la fabrication à l’envois les radios étaient fabriquées à Londres pas le Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) qui fut crée en 1940 par le Général De Gaule.
Le BCRA, dirigé par le Colonel Passy regroupe tout un ensemble d’agents, dont des équipes d’opérateurs radio parachutés lors des missions de sabotage ou de renseignement ou encore visant à créer des réseaux en territoire occupé.
Une fois sortie de la chaine de fabrication, les radios étaient parachutées de nuit en France dans de grands containers en forme de cylindre. Ces containers, largués par des services spécialisés de la Royal Air force étaient naturellement destinés à la résistance. Ils contenaient toutes sortes de matériel de transmission : émetteurs-récepteurs, plan de travail, feuilles des codes …
Ecuson de la BCRA
Après ce parachutage, une équipe au sol, préalablement averti par messages dissimulés à la radio, devait se répartir l’ensemble du matériel reçu et le déplacer en permanence afin d’éviter que la Funkabwehr (milice allemande chargée de démanteler les groupes résistants) ne les repère.
Néanmoins ces agents de liaison débordaient d’astuce pour pallier tous les controles et les fouilles des allemands.
En effet, le transport de ces marchandises s’effectuait par des auxiliaires (principalement des femmes) qui assuraient leur livraison avec divers moyen de transport comme la voiture, le bus ou encore le vélo qui restait le plus discret de tous.
En effectuant cette mission périeuse, ces hommes et ces femmes risquaient la peine de mort ; c’est pourquoi le matériel était déguisé en matériel médical ou en fausse radio ce qui n’attirait pas spécialement le regard des allemands.


Agent de liaison Nancy Bertrand exécutés par les allemands
Membre de la milice allemande chargé de la des résistants en territoire occupé